CES VOIX DANS NOS TÊTES – L’INGÉNIERIE SOCIALE DANS LE “MONDE LIBRE” (3/3)

Bien que les démocraties modernes nient ou ignorent délibérément le concept d’âme, leurs services secrets s’emploient à élaborer les moyens qui rendent possible le contrôle de celles-ci tant au niveau individuel que collectif. Des techniques de fragmentation et de dissociation du programme MK-Ultra au contrôle des masses par les drogues, le plaisir et le divertissement mais aussi par la terreur, il y a moins d’un pas. Mais loin d’être une invention moderne, et loin de se confiner aux régimes dit autoritaires (selon la logique de la désignation de l’ennemi), le contrôle mental n’est pas une invention moderne et s’inspire largement de pratiques occultes ancestrales, dont il reprend les recettes ; la lettre mais pas l’esprit. Cet article a été publié dans le numéro 483 de l’Antipresse, journal de Slobodan Despot.

« Il y aura dès la prochaine génération une méthode pharmaceutique pour faire aimer aux gens leur propre servitude, et créer une dictature sans larmes, pour ainsi dire, en réalisant des camps de concentration sans douleur pour des sociétés entières, de sorte que les gens se verront privés de leurs libertés, mais en ressentiront plutôt du plaisir. » Aldous Huxley (discours prononcé en 1961 à la California Medical School de San Francisco)

MAGIE NOIRE AU GOÛT DU JOUR
Le philosophe Descartes avait introduit le ver mécanique dans le fruit biologique avec la théorie de l’animal machine. Si ni l’animal ni l’humain ne sauraient être réduits à des machines, ni le cerveau à un ordinateur, une relative mécanisation est possible (à l’échelle collective ou individuelle), à la condition d’une relative déshumanisation, c’est-à-dire atteinte à la psyché par des méthodes de manipulation psychologiques, scientifiques et techniques. C’est d’ailleurs le principe même de l’ingénierie sociale au service de la réduction des risques et de la paix sociale. Cette mécanisation a aussi fait l’objets d’approches plus invasives dans le cadre de la violence étatique et des services secrets, par exemple dans le cadre de programmes de contrôle mental comme MK-Ultra, Bluebird et Artichoke, entre autres, de la CIA. 
Le programme MK-Ultra est de notoriété publique, si bien que même un article de Radio France explique que la série Netflix Stranger things en est largement inspiré (1). Incidemment, le 3 octobre 1995, face à l’accumulation de révélations (le programme avait été rendu public par la presse en 1975), le président américain Bill Clinton a été contraint de formuler des excuses publiques concernant les expériences ayant eu lieu sur le sol américain (2). 
Il n’est pas forcément anecdotique que le directeur du projet MK-Ultra, Sidney Gottlieb, juif originaire de Hongrie, ait été surnommé le Sorcier noir dans la mesure où la science moderne renouait tout à coup avec des objectifs existant déjà dans des pratiques archaïques. Les recherches de Gottlieb portaient sur l’administration de diverses drogues, dont le LSD, mais aussi sur les électro-chocs. Fred Emery et Eric Trist travailleraient à l’Institut Tavistock sur les applications expérimentales de la forme de chaos social la plus achevée : la “dissociation” de l’individu. Il s’agit de l’état dans lequel la personne individuelle s’identifie à la société en elle-même et se dissocie de sa personnalité d’origine. 
Le cinéma fournit des illustrations assez fidèle de ces expériences de programmation mentale de l’individu avec la trilogie Bourne ou The Mandchurian candidate, dans lesquels des personnages programmés accomplissent des actes sans en être conscients ni en conserver de souvenir. Ces théories, qui correspondent systématiquement à des découvertes expérimentales sur sujet humains, ouvrent la porte aux projets de la CIA Bluebird, renommé par la suite Artichoke, dirigé par Allen Dulles. 

LES APPRENTIS SORCIERS
Tout à coup avec l’exploration des mystères de la conscience, de la volonté et de la mémoire, la “science” moderne rejoint donc les sciences occultes. Je préciserai ici qu’avant d’être les sympathiques morts-vivants que nous représente le cinéma depuis la fin des années 60 (probablement inspirées par les émeutes raciales, sur les braises desquelles avait probablement soufflé la CIA) les zombies étaient des êtres sous contrôle selon les pratiques de la magie vaudou (comme en donne une représentation le beau film de Jacques Tourneur I walked with a zombie), pratique à laquelle s’est intéressée la CIA, ainsi qu’à d’autres. C’est avec le cinéma contestataire que le zombie devient le mort qui marche ; il est vrai que d’un point de vue strictement spirituel, il n’y a guère de différence entre un mort et une personne ne vivant plus que par et pour la société de consommation (comme dans Dawn of the dead, George Romero, 1978). 
La tâche de ces services secrets était d’explorer les techniques permettant de rendre le cerveau manipulable. Sur les individus comme sur les groupes, les premières conditions à créer sont ce que j’appellerais une sorte d’effet tunnel : une monopolisation   de la conscience et de l’attention en vue de créer une réalité parallèle ou strictement encadrée, ce qui est une des fonctions de la télévision (avec l’aggravation de la pensée unique qui s’est observée depuis 2001) et aussi une des stratégies des psychopathes manipulateurs, qu’ils se présentent sous la forme d’individus ou de groupes organisés, publics ou privés (précisons que le psychopathe est celui qui est devenu maître dans l’art d’entretenir la confusion à son profit). 
Les techniques employées sont la drogue (LSD synthétisé à la fin des années 30 et sur lequel a expérimenté Aldous Huxley), diverses formes d’hypnose, et des mesures encore plus extrêmes, telles, selon Daniel Estulin, celles développées par le docteur Ewen Cameron à Montreal : séances de privation sensorielle dans l’intention d’effacer la conscience pour pouvoir en « enregistrer » une nouvelle à la place. Ces recherches ne se contenteraient pas de converger avec les techniques des sciences occultes : les chercheurs essaieraient de mieux connaître leur fonctionnement afin, comme dans le programme MK-Ultra (MK = Mind control, c’est-à-dire contrôle de l’esprit) qui parviendrait à créer des personnalités fractionnées composées de faux souvenirs. 
Ces pratiques se rapprochent des cultes anciens d’Eleusis, du tantrisme, des différents chamanismes et de la Kabbale (le mysticisme juif, qui est apparu en réaction au rigorisme talmudique) à ceci près que l’élévation spirituelle est évidemment absente des objectifs de la CIA (quelles que soient les critiques formulables à l’encontre de ces divers mouvements religieux et spirituels). Cela s’apparente donc à de la magie noire. 
Il suffit de faire un pas mental en arrière pour deviner les véritables implications de l’expression “guerre psychologique” dont l’application est entre les mains de gouvernements qui ont tout pouvoir sur nous (dont une illustration possible serait le roman de Colin Wilson Les vampires de l’espace). 
C’est en 1977 que le U.S. Senate Church Committee investigation a rendu publiques vingt-cinq années d’activités criminelles de la CIA : expérimentation secrète avec des drogues psychotropes, manipulation psychologique des masses, techniques de torture et de la lavage de cerveau à la nord-coréenne. Le New York Times a dénoncé le docteur Louis West comme un des principaux destructeurs de l’esprit au service de la CIA. Pour se former une idée des méthodes artisanales, je recommande de visionner le très sobre documentaire, malheureusement difficile à trouver, La décomposition de l’âme, sur les méthodes d’interrogatoire et de torture psychologiques employées en Allemagne de l’Est ; la tragique ironie de tous ces programmes étant que la destruction de l’âme implique qu’on croie à celle-ci, ce qui est le grand paradoxe des sociétés matérialistes, qu’elles soient libérales ou socialistes. 
Dans un mémo obtenu par le New York Times, les drogues sont reconnues comme un moyen efficace de contrôle de la paix sociale en ce qu’elles détournent les contestataires de l’action. Sans dénigrer ce que les musiques pop et rock ont pu produire d’exaltant, il faut admettre qu’elles ont fait partie de mouvements pilotés par les divers organismes assujettis à la CIA : quel meilleur moyen de faire croire à la rébellion de la jeune population des pays occidentaux qu’en les séduisant grâce à un mouvement culturel contestataire axé sur la jouissance physique individuelle (atomisée) et la tolérance en matière de consommation de drogues, bref, la liberté de s’empoisonner et la « liberté » sexuelle (notion qui instaure une confusion entre les sphères intime et publique). 
Il suffit d’observer la complaisance dont font preuve les gouvernements si préoccupés d’environnement et de santé publique vis-à-vis des techno-parades pendant deux décennies… 

CONNEXIONS AVEC LE TERRORISME
Pendant américain de Tavistock établi en 1963, l’Institute for Policy Studies, financée par Rockefeller, était-il vraiment un instrument de lutte et de contrôle contre le terrorisme ? Il était censé surveiller toutes sortes de pseudo associations (groupes nationalistes noirs, mouvements anti-guerre, et groupes terroristes tels que les Weathermen Underground – équivalents américains de la bande à Baader et des Brigades rouges). Dans le même temps, les membres de groupes terroristes ou violents étaient recrutés soit parmi des personnes à tendance psychotique, soit parmi des personnes rendus potentiellement psychotiques par des programmes de lavage de cerveaux dans lesquels avaient été employées des drogues (principalement le LSD). Un des principaux théoriciens de l’IPS était Noam Chomsky (3), pour qui l’objectif principal de la création de l’IPS était de prendre le contrôle de la radicalisation de jeunesse étudiante et de la détourner des partis socialistes existants et de canaliser ce radicalisme étudiant afin de pourvoir l’appareil de contre-insurrection en expansion autour du concept de communauté  de contrôle local conçu par John Rawlings Rees, aussi directeur du WFMW (World Federation for Mental Health). 
Une des spécialités de la CIA est d’infiltrer et de détourner des mouvements contestataires, qu’ils soient à vocation violentes ou non afin d’en faire des instruments de déstabilisation, jusqu’à provoquer des coups d’État, dont l’Amérique latine a amplement fait les frais, tandis que dans les années 70, l’Italie souffrait de vagues d’attentats menés par les mouvements terroristes récupérés par les réseaux Gladio (faisant partie des cellules Stay-behind créées par l’OTAN juste après la deuxième guerre mondiale). 
L’institut d’Études Politiques gérait aussi une filière estudiantine, appelées Students for Democratic Society dédiée aux drogues et à la révolution. Pour financer cette filière, Paul Warburg utilisa des fonds de la CIA (20 millions de dollars) pour assurer la promotion des émeutes estudiantines des années 1960. 
Selon Daniel Estulin, la Nouvelle gauche américaine (New left), le Watergate, le mouvement hippie, le mouvement contre la guerre au Vietnam et la contreculture seraient des opérations d’ingénierie sociale directement ou indirectement développées selon les techniques de l’Institut Tavistock. 

LIBERTÉ CHÉRIE
Dans sa préface au Meilleur des mondes, Aldous Huxley écrit : « À mesure que diminue la liberté économique et politique, la liberté sexuelle a tendance à s’accroître en compensation. Et le dictateur (à moins qu’il n’ait besoin de chair à canon et de familles pour coloniser les territoires vides ou conquis) fera bien d’encourager cette liberté-là. » On omet systématiquement de rappeler qu’en plus du tableau d’une société entièrement conditionnée par l’eugénisme, Le meilleur des mondes est une dystopie où la famille est une institution dangereuse qui n’existe plus que dans des zoos humains, et où les “individus” sont encouragés à avoir des relations sexuelles les uns avec les autres, comme dans le roman Nous autres d’Eugène Zamiatine, précurseur et inspirateur du Meilleur des mondes, et à s’étourdir régulièrement grâce à des cocktails de drogues. « Aujourd’hui, la famille subit les dernières attaques sous la forme des mythes de la culture du viol et de la masculinité toxique. La masculinité n’est pas toxique par essence, mais c’est ce que voudraient faire croire les mouvements «féministes» radicaux, l’idéologie «trans», mais aussi le lobby LGBT, ainsi que tous les groupuscules minoritaires dominants dits victimaires, véritablement fanatiques et dont la visibilité est le résultat de financements oligarchiques et de la pléthorique domesticité médiatique, comme l’appelait Guy Debord. Tous ces mouvements pouvant être considérés comme de véritables bombes d’ingénierie sociale. »
La tyrannie technocratique adopte donc les traits d’une maternité abusive et incestueuse, dans le sens fusionnel et non dans le sens sexuel de ce mot, car la fusion entre l’enfant et la mère n’est rien d’autre que l’indistinction, le contraire de l’individuation (c’est-à-dire la possibilité pour l’être dépendant de devenir autonome). Dans Gouverner par le chaos, Lucien Cerise la décrit comme un immense utérus artificiel, c’est-à-dire dénué de frontières (4) et de contradictions ». Encore une fois la fiction, avec la série de films The Matrix s’impose comme un reflet fidèle des ambitions démiurgiques du contrôle par la science. Cette tyrannie sécuritaire et matricielle est le projet d’individus sincèrement persuadés de mener l’humanité vers un avenir exempt de tout conflit ; ainsi le directeur du World Economic Forum Klaus Schwab est un pacifiste convaincu – même si la sagesse populaire est censée être armée pour se défier des pavés de bonnes intentions… 
Plus près de nous, le cyber-technocrate et auteur du livre à succès : Homo Deus, Yuval Noah Harari, considère que l’humain est devenu « piratable » à partir du moment où une organisation le connaît mieux qu’il ne se connaît lui-même. Selon le même curieux personnage, le libre arbitre n’existe pas. Il n’y aurait de place que pour le déterminisme et le hasard. Harari lui aussi imagine un futur dans lequel les improductifs seront maintenus sous contrôle par un cocktail de drogues et de divertissements (voyons les choses en face : c’est déjà largement le cas, encore qu’il faudrait étendre la définition de ces mots). 
Mais Harari se trompe : l’homme n’est pas devenu piratable, il l’a toujours été. C’est à la fois une mauvaise nouvelle et une bonne nouvelle puisque d’une part il est vrai que si tout système produit les êtres qui y sont adaptés, il contient aussi systématiquement le germe de sa propre destruction. L’homme piratable est en même temps armé contre le piratage il n’y a pas de raison pour que l’adage Knowledge is power (la connaissance, c’est le pouvoir) ne soit vraie que pour les puissants. L’oligarchie au pouvoir l’a si bien compris que ses efforts pour nous faire vivre dans une matrice de mensonge et l’agressivité de ses méthodes révèlent en négatif le danger potentiel que nous représentons pour elle. 

  1. http://www.radiofrance.fr/franceinter/stranger-things-le-projet-secret-de-la-cia-qui-a-inspire-la-serie-netflix-14306002. 
  2. Documentaire Les cobayes de la CIA : www.youtube.com/watch?v=87IRnJNsWCE ; voir également pour l’exemple la page wikipedia consacrée à Candy Jones, mannequin et espionne ayant probablement subi le programme MK-Ultra : https://fr.wikipedia.org/wiki/Candy_Jones
  3. Noam Chomsky, comme les principaux penseurs de la gauche plus ou moins radicale : Slavoj Zizek, et Alain Badiou, se convertirait automatiquement au covidisme. Ce n’est guère étonnant dans la mesure où les efforts conjoints de l’OMS et du FEM (avec son slogan hallucinant : « Vous serez heureux et vous ne posséderez rien »), vont dans le sens socialiste d’un contrôle total de l’humanité pour son bien. Il est vrai que l’esprit embrumé de la gauche radicale est singulièrement inapte à imaginer que le gouvernement puisse lui vouloir autre chose que du bien. 
  4. Il faut entendre ici toutes les sortes de frontières possibles et imaginables : géographiques bien sûr mais aussi sexuelles, générationnelles (disparition de la distinction entre adulte et enfant), morales (dissolution de la différence entre bien et mal), sémantiques (dilution du sens des mots, qui n’est plus que l’objet du caprice du pouvoir, comme dans la formule « La guerre c’est la paix, la liberté, c’est l’esclavage, l’ignorance, c’est la force » (1984, George Orwell)). À propos du concept même d’adulte, et donc de responsabilité,  remarquons que d’une part les programmes de l’OMS prétendent enseigner le consentement à des enfants ou des adolescents et que d’autre part, ils retirent aux parents tout exercice de ce consentement. Un précédent avait été créé lors du confinement, où en Belgique notamment, pouvaient se voir infliger une amende non seulement un client de magasin ne portant pas de masque, mais aussi le gérant ou propriétaire du magasin, réalisant ainsi la disparition du concept d’adulte responsable. 

CES VOIX DANS NOS TÊTES – L’INGÉNIERIE SOCIALE DANS LE “MONDE LIBRE” (2/3)

Après s’être fait la main sur la justification de la guerre par la création d’une image monstrueuse de l’ennemi extérieur, la propagande moderne (ingénierie sociale, manufacture du consentement), invention éminemment moderne, se consacre à la domestication et au conditionnement des populations du monde libre, et ce par l’idéalisation du quotidien par la publicité, l’infantilisation, l’assujetissement au plaisir et l’effacement des repères traditionnels par le relativisme, c’est-à-dire le brouillage des notions de bien et de mal, pour en arriver progressivement au monopole de la perception.
Cet article a été publié dans le numéro 483 de l’Antipresse, journal de Slobodan Despot.

C’est pour créer cette illusion qu’on a inventé le « suffrage universel » : c’est l’opinion de la majorité qui est supposée faire la loi ; mais ce dont on ne s’aperçoit pas, c’est que l’opinion est quelque chose que l’on peut très facilement diriger et modifier ; on peut toujours, à l’aide de suggestions appropriées, y provoquer des courants allant dans tel ou tel sens déterminé ; nous ne savons plus qui a parlé de « fabriquer l’opinion », et cette expression est tout à fait juste, bien qu’il faille dire, d’ailleurs, que ce ne sont pas toujours les dirigeants apparents qui ont en réalité à leur disposition les moyens nécessaires pour obtenir ce résultat.
René Guénon, La crise du monde moderne

INGÉNIERIE DU CONSENTEMENT
Le propre des démocraties occidentales, écrivait Edward Bernays, est d’avoir besoin de l’assentiment des populations pour engager des opérations de grande envergure. Voilà qui peut sembler rassurant aux oreilles des habitants de ces démocraties conditionnés dès l’école primaire pour croire que c’est eux qui exercent le pouvoir par le biais du vote. À ceci près que ces “démocraties” ont aussi les moyens de « manufacturer ce consentement collectif » à commencer par le monopole de la falsification linguistique : la propagande s’appelle désormais Relations publiques ou information… L’ingénierie sociale, qui est son appellation savante, est enseignée dans des universités. Remplacé par des notions floues (liberté, égalité, démocratie et désormais le mantra mondialiste Équité, diversité, inclusion) et dirigé vers des régimes ennemis ou désignés comme tels, le mot propagande suggère : 
– Que l’influence est visible, comme les affiches de régimes totalitaires reproduites dans les manuels d’histoire ; 
– Que le lavage de cerveau est une pratique exotique ; 
– Que la propagande n’existe pas en régime démocratique ; 
– Que les citoyens n’en seraient pas dupes s’ils y étaient exposés (le flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute). 
Cela participe de ce qu’Aldous Huxley appelait « Totalitarisme non violent » : l’exercice d’un pouvoir paradoxal se présentant sous des dehors bienveillants plutôt qu’autoritaires. Toutes les libertés individuelles sont étranglées par l’hyperlégalisme, dans l’illusion que loi, pouvoir et justice convergent, malgré les preuves éclatantes du contraire. Ces libertés sont symboliquement protégées par la Déclaration des droits de l’homme dont l’article 3 stipule : « Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément. » Manière de dire sans le dire que les âmes sont la propriété de la Nation. 
On inculque aux élèves de l’enseignement secondaire qu’ils sont le produit des Lumières. C’est vrai. L’enseignement étant laïque, ils sont laissés dans l’ignorance de ce qu’ils doivent à l’héritage catholique. Contre l’égalitarisme devant Dieu ou tout principe réellement transcendant, les Lumières établissaient déjà une différence entre l’homme ordinaire et l’homme éclairé (Rousseau, d’Holbach, Restif de la Bretonne : voir L’homme rétréci par les Lumières de Xavier martin). Ces “Lumières” qui ne sont pas faites pour l’homme ordinaire, elles sont plutôt faites pour l’éblouir quant aux intentions des despotes éclairants d’aujourd’hui. Réfractées par l’écran de télévision, elles transforment tous les lieux où elles sont diffusées sous forme “d’information” en cavernes platoniciennes. L’appareil d’État maintient les populations sous contrôle au moyen d’une formule qui pourrait se résumer ainsi : flatter (« peuple souverain »), culpabiliser… Mais aussi intimider,  terrifier. 

MATRAQUAGE PARANOÏDE
Depuis des attentats du 11 septembre 2001, la déclaration scandaleuse du président George W. Bush « Si vous n’êtes pas avec nous, vous êtes contre nous » est devenue la ligne de conduite des “démocraties libérales”, dans lesquelles plus aucun débat n’a lieu qu’entre personnes du même avis. L’opinion est la cible d’une opération permanente visant à la persuader qu’elle vit dans un monde libre, et les campagnes de calomnie nécessitent moins l’intervention d’officines douteuses dans la mesure où le langage politiquement correct a intégré les armes de dissuasion : « antisémite », « raciste » (distinction entre deux termes qui pose des questions gênantes), « extrémiste » (de droite uniquement, l’extrémisme de gauche ne semblant jamais poser aucun problème), « homophobe », « sexiste », « complotiste », ce dernier mot magique servant à disqualifier toute tentative de s’interroger sur les versions officielles. Tous ces mots accusateurs n’apparaissent pas par hasard : ils participent d’une stratégie de division (mot dont l’étymologie vient de diable). Depuis la création de l’antiracisme d’État en 1985 (en France) ces mots font l’objet d’un soin particulier puisqu’ils servent à faire oublier que toute véritable oppression s’exerce du haut vers le bas. Dans Neuro-pirates, Lucien Cerise, fin connaisseur du fonctionnement des services secrets, rapporte que l’emploi renouvelé du mot antifascisme  (mouvement dit « antifa ») résulterait d’un brainstorming de la DGSI (anciens Renseignements Généraux) – et le journal Le Monde afin de disqualifier toute critique trop appuyée du système. 

MANIPULATION DES MASSES ET LAVAGE DE CERVEAU
Ces techniques de manipulation des masses, difficiles à percevoir quand on y est immergé (c’est le principe même de la télévision, invention dont on avait dès le début deviné le parti qu’on pourrait en tirer, par comparaison avec la TSF) ont beau sembler relativement anodines, il s’agit tout de même d’une forme diluée de lavage de cerveau. 
Si cette expression nous vient effectivement des syndromes observés sur les prisonniers américains revenus des prisons de Corée du Nord, et que pendant la Deuxième Guerre mondiale, le conditionnement des pilotes kamikaze japonais avait intéressé les cadres de l’Allemagne hitlérienne, ce serait faire preuve de la mentalité d’un plantigrade affectueux que de croire que ces manipulations mentales étaient vues avec horreur par les services secrets occidentaux. À partir de 1947, la clinique Tavistock, anciennement Bureau britannique pour la propagande de guerre, qui dictait aussi la politique aux forces armées étasuniennes en matière de guerre psychologique, deviendrait l’Institut Tavistock des Relations Humaines (sic) fondé par Frederick Emery, Eric Trist et John Rawlings Rees. Paralèllement, en France, le ministère de la Propagande deviendrait “naturellement” celui de l’Information. Wikipedia et les “vérificateurs de faits” qui ne voient le mal que là où ils sont payés par l’USAID pour le voir, auront beau le « débunker » (comprendre : le négationner), l’Institut Tavistock, créé en même temps que d’autres organismes mondiaux, mais moins discrets : l’UNESCO, l’OMS, la Fédération Mondiale pour la Santé Mentale, etc. s’inscrit dans le projet de création d’un gouvernement mondial. Jacques Attali, Nicolas Sarkozy et Paul Warburg (un des créateurs de la Réserve Fédérale) disent la même chose : « Nous aurons un gouvernement mondial, que nous le voulions ou non. La seule question est de savoir si ce Gouvernement mondial sera instauré par l’adhésion ou par la conquête. » (déclaration 7 février 1950 devant le sénat des États-Unis) Ce projet qui est passé par le renversement méthodique des régimes traditionnels comporte nécessairement un aspect spirituel ou contre spirituel, sorte de  transposition du mythe du paradis terrestre inspiré par les utopies (traduit en “bonheur de l’humanité” par le langage maçonnique). 

LE CHAOS PAR L’INFANTILISATION DES MASSES
Kurt Lewin qui accompagnait les travaux de Tavistock depuis 1930, est le pionnier de la psychologie du choc, qui permet de modifier le comportement des individus et des groupes. « La proposition la plus significative de Kurt Lewin, au tournant de la Deuxième guerre mondiale, était sa conception d’un “fascisme avec une façade démocratique” […] le trait psychopathologique commun de toute exigence formulée par un pouvoir fasciste [même pourvu d’un visage « démocratique », donc] serait l’infantilisme, c’est-à-dire selon lui « l’extension du concept de famille autonome visant à bloquer la réalité du monde extérieur. » (Daniel Estulin Tavistock Institute, social engineering the masses) (4) Il ne faut donc pas prendre ici le terme « fasciste » dans son sens strictement historique mais dans son acception recouvrant toute relation abusive entre le pouvoir et ceux qui le subissent, puisque les officines à l’origine de la propagande scientifique de masse sont nées en « démocratie » et qu’elles y sont toujours actives, notamment par le biais des services secrets et toutes les ramifications avec les universités, instituts de recherche, think tanks, etc. Dans son indispensable et vertigineuse synthèse parue en 2019 Le Nouvel ordre mondial démasqué, Cyril Leysin nous apprend que selon Lewin, la société pourra être contrôlée, et menée progressivement vers un état d’esprit infantile, immature. Lewin a baptisé « fluidité » cette sorte de chaos social. « Cela, précise Cyril Leysin, fait écho au concept de “tittytainment” attribué à l’éminence grise des présidents américains de Carter à Obama, Zbigniew Brzezinski (1928-2017), défini par l’omniprésence de divertissements abrutissants et la satisfaction des besoins primaires, mélange d’aliments physiques et psychologiques, censés endormir les masses tout en contrôlant leurs frustrations et leurs protestations éventuelles. » Toute ressemblance avec le monde d’aujourd’hui où seules sont promues la “liberté” de consommer et de jouir, serait fortuite. Fred Emery, autre chercheur à l’Institut Tavistock, a été l’un des pionniers dans le domaine du développement organisationnel. Il a décrit les effets induits par le chaos social engendré par des traumatismes sociaux, c’est-à-dire des crises économiques et politiques, des conflits sociaux, etc. « La société se segmente en groupes hostiles pendant que les institutions s’effondrent, des groupes extrémistes voient alors le jour, créant un climat de tension permanent » (Daniel Estulin Tavistock Institute, social engineering the masses). Il n’est évidemment pas interdit de reconnaître actuellement les groupes de pression qui composent le mouvement Woke, derrière lesquels se cachent des théoriciens et des financiers (réseaux de George Soros et USAID) mais aussi depuis la naissance de l’antiracisme institutionnel en France en 1985 sous la houlette de Bernard-Henri Lévy, tous les mouvements socialement incendiaires de division, jusqu’à l’invention de l’écriture dire « inclusive ».

L’ARME PSYCHIATRIQUE
Depuis le XIXe siècle, la science, envisagée comme instrument du contrôle total de l’environnement ou de l’homme par l’Homme, prenait ainsi la place laissée vacante par la religion (et le rôle régulateur joué par la morale traditionnelle). Il est donc  dans l’ordre des choses de réinventer la morale traditionnelle : « Dans les années quarante, les figure de proue de la psychiatrie proclamèrent leur intention d’infiltrer le champ de l’éducation et du droit pour amener à […] l’éradication des concepts de bien et de mal. » G. Brock Chisholm et le psychiatre John Rawlings Rees, homme clé de l’OSS (future CIA), cofondateurs de la Fédération Mondiale pour la Santé Mentale le dirent abruptement à leurs pairs à l’époque : “Si l’espèce humaine doit être délivrée du fardeau invalidant du bien et du mal, ce sont les psychiatres qui doivent prendre cette tâche en main.” » (1). La même source nous apprend que Brock Chisholm, qui deviendrait le premier directeur général de l’OMS, déclarait que « pour [accomplir] le gouvernement mondial, il est nécessaire de retirer de l’esprit des hommes leur individualisme, leur loyauté envers les traditions et leur identification envers leurs nations » (cité dans Le Nouvel Ordre Mondial Démasqué, Cyril Leysin)
Dans son livre The shaping of psychiatry by war (le modelage de la psychiatrie par la guerre), John Rawlings Rees, préconise la création de troupes psychiatriques de choc afin de développer « des méthodes de contrôle dont le principe serait de mener la population humaine vers la psychose (la confusion) grâce des procédures de programme de modification comportementale1. Sa préoccupation ainsi que celle de toutes les figures participant de près ou de loin à l’élaboration d’un nouvel ordre mondial, serait l’institution de la paix par le contrôle des masses, le recyclage de la propagande de guerre en propagande de paix. D’après le livre Tavistock Institute de Daniel Estulin (malheureusement non traduit en français), Rees avait tendance à envisager les choses du point de vue de la gestion de groupe et à percevoir l’insoumission ou les revendications comme des formes de névrose. Mais c’est toute la société qui devait être réformée  pour que soit atteint un niveau optimal de « santé mentale » envisagée à l’échelle mondiale, donc standardisée. J’insiste sur le fait les mots du pouvoir moderne sont systématiquement ambivalents, pour ne pas dire duplices, ne signifiant pas la même chose pour l’émetteur que pour le destinataire, séduit par la notion de santé mentale et réduit à soigner son mal-être moderne avec une chimie artificielle et lucrative (puisque brevetable) imposée par le même pouvoir oligarchique. 
« Seule une conspiration de psychiatres étaient à même de construire une société dans laquelle il est possible pour les personnes de chaque groupe de recevoir un traitement quand ils en ont besoin, même quand ils ne le désirent pas, sans recours nécessaire à la loi ». Pour John Rawlings Rees, la santé mentale semblait se résumer à l’adaptation au monde tel qu’il est modelé par le pouvoir ; les contestataires et toutes personnes se livrant à des activités de protestations étaient considérés comme des névropathes, non conscients d’être malades et nécessitant des traitements (2). 
La psychologie expérimentale, sous couvert d’améliorer le bien-être des individus, applique des protocoles standardisés à des groupes, et qu’elle a servi au perfectionnement de la torture et du conditionnement mental. Les expériences les plus connues, comme celle de Milgram ou comme l’expérience frauduleuse de Stanford (3), sont systématiquement orientées dans le sens du contrôle par la peur. Il convient donc de se débarrasser d’une vision idéalisée de la recherche scientifique : l’humain n’y est qu’un simple sujet d’étude et d’expérimentation. Je citerai comme exemple l’expérience controversée du petit Albert, réalisée en 1924, par John Broadus Watson, fondateur du Béhaviorisme, admirateur des travaux de Pavlov sur le conditionnement des chiens, qui avait réussi à conditionner un nourrisson par la peur. Je précise au passage que les réflexes de ce qu’on pourrait appeler (comme le fait Lucien Cerise dans Neuro-pirates) « ingénierie sociale positive » sont ancrés dans nos comportements sociaux traditionnels : rendre service, donner de manière désintéressée, accorder sa confiance a priori ou en connaissance de cause. À partir des années 80 deux phénomènes allaient faire glisser nos sociétés dans le règne du soupçon, de la paranoïa et de l’auto-censure : l’antiracisme d’État, en généralisant le soupçon de « racisme » (5), puis le goulag mental (expression du dissident russe Vladimir Bukowski) du politiquement correct. 
Pour revenir à l’ingénierie sociale négative (c’est-à-dire furtive) les techniques de manipulation mentale seraient utilisées pour le conditionnement des agents de l’OSS (qui deviendrait la CIA en 1947), comprenant torture psychologique : isolation, interrogatoires à charge, manipulation similaires à la technique « bon flic, mauvais flic », à ceci près que le sujet était traité ainsi par son employeur set ses collègues) et physiques : électro-chocs et simulation de noyade, le tout suivant une procédure standardisée : 
1. Diagnostic visant à évaluer les vulnérabilités de l’agent ; 
2. Dépersonnalisation : incitation à créer une identité alternative (alter persona) en cas de capture ;
3. Simulation d’interrogatoire par l’ennemi et destruction de l’ego ; 
4. Conditionnement par l’association d’électro-chocs avec certains mots, de manière à fausser les réactions du sujet en cas de passage au détecteur de mensonge. 
Dès sa création en 1947, la CIA (qui serait dénoncée par John F. Kennedy comme « Un État dans l’État »), entretiendrait des relations incestueuses avec tous les organismes voués à la recherche sur la manipulation des masses. 

PROGRAMMATION MENTALE
En 1953 était lancé le projet MK-Ultra, dirigé par Allen Dulles, qui recruterait le Dr Sidney Gottlieb pour la partie scientifique du projet. Un des objectifs, en coordination avec le TSS (bureau des services techniques de la CIA) et le personnel médical, était d’organiser la recherche et l’expérimentation pour le développement de moyens permettant de contrôler des individus, volontaires ou non, et de créer des personnalités dissociées en employant la drogue (principalement le LSD) et les chocs traumatiques, afin de créer des agents totalement dociles, potentiellement assassins, susceptibles de commettre leurs actes dans des sortes de transes dont ils oublieraient tout par la suite (des soupçons de ce type pèsent sur les assassins de John Fitzgerald Kennedy, Robert Kennedy et John Lennon, notamment). 
Selon le site Morpheus, « l’Institut Tavistock, […] aurait aussi développé [le] système des armes à micro-ondes à partir des années 50. Dans les années 60, le Dr Ross Adey a travaillé sur le Pandora Project pour la CIA et le MI5, dans le domaine du contrôle mental à distance (6)). Zbigniew Brzezinski théoricien de l’ère technétronique, mentor de Barack Obama, a toujours affiché sa volonté politique d’asservir les populations à l’aide de technologies : « La société sera dominée par une élite de personnes libérées des valeurs traditionnelles qui n’hésiteront pas à réaliser leurs objectifs aux moyens de techniques épurées avec lesquelles ils influenceront le comportement du peuple et contrôleront la société dans tous les détails, jusqu’au point où il sera possible d’exercer une surveillance quasi permanente sur chacun des habitants de la planète. » (dans La révolution technétronique)
Des expériences de contrôle mental ont été menées au M.I.T. (Massachussets Institute of Technology), l’Institut Johns Hopkins, l’université de Pennsylvanie… Les expériences de José Delgado ont prouvé qu’il était possible de contrôler en partie le comportement grâce à l’implantation de puces : arrêter un taureau en train de charger, déclencher, chez des cobayes humains, des crises de rire ou de larmes, etc. Delgado avait rejoint l’université de Yale (partiellement financée par la fondation Rockefeller depuis 1937 au moins) en 1950 dans un laboratoire on l’on faisait alors des recherches sur la lobotomie. Cette « thérapie » ainsi que les électro-chocs ont été généralisés dans la psychiatrie sans jamais avoir donné de résultats probants. 
(à suivre)

Ludovic Joubert

Auteur de Toxicologie du langage : 

1. Source en anglais : www.cchr.org.uk/undermining-morals/
2. The Tavistock Grin, The real CIA – The Rockefeller’s fascist Establishment, L. Marcus, The campaigner, April 1974
3. Thibaut Le Texier, sur l’expérience de Stanford : Histoire de mensonge, Zones
4. Article en anglais téléchargeable de Carol Menzel, Coercive psychology: capitalism’s monster science, La psychologie coercitive, la science monstrueuse du capitalisme The campaigner February-March 1974.
5. Cette notion de « racisme » a tout intérêt à rester nébuleuse pour servir le pouvoir car pour citer Arnaud Upinsky, c’est à ses dépens que le manipulateur sort de la confusion. Sur le plan psychologique, cette fausse vertu, consistant à accuser pour s’innocenter aux yeux de la société existe depuis longtemps sous le nom de bigoterie. 
6. RMCT : Remote Mind Control ; Technologywww.youtube.com/watch?v=xehJzyttZr8&t=18s&ab_channel=911InvestigationVids

CES VOIX DANS NOS TÊTES – L’INGÉNIERIE SOCIALE MODERNE DANS LE “MONDE LIBRE” (1/3)

La ruse suprême du diable, écrivait Charles Baudelaire, est d’avoir réussi à faire croire qu’il n’existe pas. C’est aussi en quelque sorte le tour de force des services secrets d’avoir réussi à faire croire que leur action ne s’exerce qu’à l’étranger, et que toute influence, tout piratage mental ne saurait être que le résultat de forces étrangères, comme récemment l’affaire de la gifle infligée à Emmanuel Macron, par son “épouse”, dont les images ont aussitôt été mises sur le compte de l’ingérence russe. Le fait de croire que la propagande est toujours d’origine étrangère ne s’est pas installé par hasard, c’est le résultat d’une illusion entretenue sciemment par les services secrets depuis l’époque où la propagande a cessé de s’appeler « propagande de guerre », c’est-à-dire jusqu’au lendemain de la Première guerre mondiale, où les régimes démocratiques se sont avisés de la nécessité d’une opération permanente d’influence en temps de paix, ne serait-ce que pour nous inculquer leur notion de la “paix” (l’entretien de la menace de l’ennemi plus ou moins réel) et de la “liberté” (la consommation). C’est depuis le début du XXe siècle qu’elle a changé de nom pour s’appeler, information, relations publiques (Edward Bernays) et être tantôt assumée tantôt dénoncée comme Manufacture du consentement et s’infiltrer dans tous les domaines d’activité de ce qu’on appelle « le monde libre ». 
Résultat, les services secrets sont loin de n’employer que des espions (agents envoyés à l’étranger) : ils ont aussi recours à des agences de communication, de publicité, des expériences de psychologie expérimentale pouvant aller loin dans la cruauté, (comme celles d’Ewen Cameron et du programme MK-Ultra…) et sont infiltrés dans les universités et les centres de recherche scientifique. C’est à partir du début du XXe siècle, principalement dans la nébuleuse de l’Institut Tavistock, que s’est développée cette propagande scientifique moderne, qui traite les populations indigènes (européennes, occidentales) comme des ennemis en puissance, qu’il est impératif de programmer, conditionner, hypnotiser. C’est l’aveu même qu’un des pères fondateurs de cette ingénierie sociale de masse Edward Bernays, qui écrit que les démocraties ont besoin pour garder leur légitimité d’avoir l’assentiment des populations. À ceci près que cet assentiment, elles ont les moyens de le créer. 
La série d’articles qui s’ouvre ici a été publiée dans les numéros 482, 483 et 484 de l’Antipresse, journal de Slobodan Despot

S’il est une phrase apprise dès l’école dont on ne tire pas les leçons, c’est bien « L’histoire est écrite par les vainqueurs ». Tant que cela restera vrai et qu’on ne se demandera pas qui sont les véritables vainqueurs de l’histoire, l’épisode Coronavirus, le jour où il entrera dans les manuels sera résumé à peu près comme suit (calqué, donc, sur le narratif médiatique qui nous aura enfermés dans une réalité parallèle) : « À partir de mars 2020 s’est déclarée une pandémie globale qui n’a pu être contenue que grâce aux efforts concertés des gouvernements mondiaux, une stratégie dans l’ensemble cohérente déployée par les organismes mondiaux de santé, main dans la main avec l’industrie pharmaceutique moderne, toujours à la pointe de la recherche »… 
Ce récit, qui est ce qui se rapproche le plus, à l’ère moderne, du poème épique, ne mentionnera ni la privatisation de l’Organisation Mondiale pour la Santé par la fondation Bill and Melinda Gates et GAVI (ne parlons même pas de la privatisation des nations par les banques), ni des tendances génocidaires de Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur de l’OMS, dirigée contre l’ethnie majoritaire de son pays d’origine… 
En 2020, quand j’ai commencé à relayer l’excellente vidéo de Marcel D., rigoureusement documentée, contrairement à ce que son ton satirique et volontiers vulgaire aurait pu suggérer (1) , il m’a été objecté par des gens qui avaient manifestement déjà appris par cœur les leçons de l’histoire du futur, que « Bill Gates n’est qu’un milliardaire à l’américaine, qui tue le temps en se livrant à la philanthropie ». C’est mignon, est-on tenté de dire. Que des citoyens ordinaires renforcent tous les super-pouvoirs que sont les gouvernements et les milliardaires par une confiance qu’on ne rencontre guère que chez les canetons, voilà qui me dépassait, sans pour autant me surprendre tout à fait (et ne nous trompons pas : chez nous, ils s’appellent milliardaires alors qu’à l’est, ce sont de vulgaires oligarques, dixit la presse du monde libre). 

LE PREMIER BUREAU OFFICIEL DE MANIPULATION DES ESPRITS
Pourtant l’opération de propagande, de manipulation et de terreur, qui s’est déchaînée dans le monde entier ou presque à partir de 2020 avec une synchronisation qui laisse rêveur, est l’aboutissement de recherches entamées un peu plus d’un siècle plus tôt, financées par plusieurs lignées de “philanthropes”, notamment les Carnegie, les Rothschild, les Rockefeller (2) et la famille royale britannique, à l’origine en 1913 de la création du Bureau de la Propagande de Guerre, sis à la Wellington House à Londres. L’historien Arnold Toynbee en était le directeur des études sur l’avenir tandis que Walter Lippmann et Edward Bernays s’occupaient de la manipulation de l’opinion publique en vue de modifier les opinion britannique et américaine en faveur de l’entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale. Ce Bureau allait devenir la clinique Tavistock en 1920 puis, en 1947, l’Institut Tavistock des Relations Humaines. Le terrain de recherche de ce vénérable institut ? La propagande scientifique moderne, ou ingénierie sociale. 
L’opération la plus retentissante des activités du Bureau britannique pour la propagande de guerre aura consisté, au début de la Première guerre mondiale, à diffuser une image caricaturale de l’empereur Guillaume II et à propager des accusations d’atrocités commises par les Allemands contre les civils en Belgique, en faisant croire notamment que des soldats allemands assoiffés de sang auraient coupé les mains à des enfants belges, violé et démembré des femmes qu’ils auraient clouées à des portes de bâtiments publics. On retrouve même des traces de ces rumeurs dans Le temps retrouvé de Marcel Proust. Une des techniques de retournement de l’opinion est le “sondage”, qui est en fait une opération de modelage de l’opinion : tout est dans la manière de formuler la question. C’est de manière stratégique que les opérations de désinformation et de confusion seraient menées depuis Londres et non depuis les États-Unis. En effet, les ambassadeurs britannique, français et belge s’étaient prononcés contre l’établissement d’un service de propagande sur le sol américain, afin de brouiller les pistes face à la trop manifeste propagande allemande (2). Cette propagande financée par la couronne britannique et par les inévitables Rothschild et Rockefeller, importable d’un côté à l’autre de l’océan Atlantique, allait bénéficier du relais de l’édition, de la presse, de la publicité et des cinémas, qui diffusaient depuis 1910 des images de ce qu’on appelle à tort ou à raison « actualités » ou « informations » (Newsreels en anglais). 

DE LA PSYCHANALYSE À LA FABRIQUE DU CONSENTEMENT
Il n’est que trop facile de croire que la propagande et la manipulation de masse seraient des inventions de régimes fascistes (qu’ils soient nationalistes ou bolcheviques). Après tout, Staline n’appelait-il pas les écrivains du Parti « les ingénieurs de l’âme humaine »… 
La vérité est qu’un des livres de chevet de Joseph Goebbels était Propaganda, manifeste d’Edward Bernays paru à New York en 1928. Wikipédia nous apprend que les techniques de propagande moderne ont été codifiées et appliquées la première fois d’une façon scientifique par Bernays et l’essayiste Walter Lippmann. Bernays était le neveu de Sigmund Freud (lequel, avec l’invention controversée de la psychanalyse, a contribué à réduire l’humain à ses pulsions sexuelles, idée exploitée avec grand profit par le cinéma et la propagande commerciale qu’on appelle aujourd’hui publicité). Bernays se voyait, selon ses propres mots comme un « psychanalyste des corporations en difficultés » (comme l’écrit Norman Baillargeon dans sa préface à la réédition française du livre de Bernays). Il n’est d’ailleurs pas interdit d’étendre la notion de corporation à tout système étatique. Bernays est l’inventeur de ce qu’il appelle « Ingénierie du consentement » ou « fabrique du consentement », formule attribuée à Walter Lippmann.  
En France, c’est en mars 1938 qu’apparaîtra un ministère de la Propagande, dans le second cabinet Léon Blum. Ce ministère continuera d’exister sous la Quatrième République sous le nom de ministère de l’Information

UN DISCRET CLUB LITTÉRAIRE
La première équipe de ce qui deviendrait l’Institut Tavistock était composée d’Arnold Toynbee, des lords Northcliffe et Rothmere, mais aussi de Walter Lippmann et d’Edward Bernays. « Autrefois, ceux qui gouvernaient […] orientaient le cours de l’histoire en faisant simplement ce qu’ils avaient envie de faire. [Leurs] successeurs ne peuvent plus faire ce qu’ils veulent sans l’assentiment des masses et ils ont trouvé dans la propagande un outil de plus en plus fiable pour obtenir cet accord. La propagande a par conséquent un bel avenir devant elle. » écrira Edward Bernays en 1928 dans son essai Propaganda. Quant à Toynbee, auteur des vingt volumes de L’histoire de la civilisation occidentale, sa théorie postulait que toutes les grande civilisations étant vouées à s’effondrer, ce déclin pouvait être amorti par l’oligarchie véritablement au pouvoir en recrutant une sorte de clergé dévoué aux principes de la règle impériale (comprendre : oligarchique). 
Les activités de l’Institut Tavistock sont restées confidentielles jusqu’en 1935, avec la collaboration d’écrivains aussi connus que Arthur Conan Doyle (Sherlock Holmes), Thomas Hardy (Tess d’Uberville), H. G. Wells (La guerre des mondes, La machine à remonter le temps… mais aussi Le nouvel ordre mondial, essai dans lequel Wells prône la formation d’un gouvernement mondial socialiste et scientifiquement planifié en vue de la défense des droits de l’homme), G. K. Chesterton (Un nommé jeudi), John Galsworthy, etc., puisqu’une propagande réussie s’assurera un succès durable en enrôlant des agents officiels et officieux dans tous les domaines de la vie publique et artistique (voir au printemps 2020 la mise à contribution contre rémunération des youtubeurs et autres influenceurs, enrôlés pour nous inciter à « rester chez nous », mais aussi l’étrange unanimité du monde culturel et artistique au sujet de cette “crise”)

COMMENT BLANCHIR UNE ARME DE GUERRE
Le Dictionnaire historique de la langue française nous apprend que jusqu’au tournant des dix-huitième et dix-neuvième siècles, le mot propagande signifie propagation de la foi (chrétienne). Ce mot prendra un sens politique après la Révolution en février 1795, avec la première proclamation officielle de séparation entre l’Église constitutionnelle et l’État. Il ne faudrait d’ailleurs pas en déduire hâtivement que le phénomène religieux s’est affaibli puisqu’à partir de cette époque, le culte méconnu car maçonnique de l’Être suprême, puis celui de la République nimberont le régime d’une aura mystique… Avant que d’autres idoles ne viennent lui prêter main forte. 
Il serait peut-être une erreur de croire qu’il s’agit d’une religion sans dieu puisque dans le règne de la contrefaçon, tout est divinisable, quitte à ce que le culte passe par des idoles, qu’elles soient cristallisées dans le culte de la personnalité ou le Parti. La propagande servirait donc à renforcer une sorte de culte qui ne dit pas son nom – l’idole de la science s’ajoutait officiellement à partir de 2020 à ce culte polythéiquement correct. Le franc-maçon et ancien ministre français de l’Éducation nationale Vincent Peillon appelle la laïcité Une religion pour la République (titre d’un de ses livres). Il a d’ailleurs raison de constater que les grandes structures de pouvoir ont besoin d’un principe (plus ou moins) supérieur pour se prévaloir d’une forme de légitimité. 
Pour innocenter les démocraties occidentales de toute pratique suspecte, le mot propagande a progressivement été remplacé par publicité, relations publiques, communication politique ou santé mentale. Il semblerait même que ce soit la femme d’Edward Bernays qui ait suggéré à celui-ci d’employer un autre mot.  L’emploi du mot propagande a été réservé aux pratiques de pays ennemis ou jugés dangereux. De leur côté, les travaux sur la manipulation des masses seraient déguisés en organismes spécialisés dans la sociologie, la psychologie (expérimentale ou non) et la psychiatrie (impliquant déjà une vision standardisée et standardisable du comportement humain, séparant le corps de l’esprit et tournant le dos au concept d’âme, traitant les symptômes par la chimie). 
Mais l’ingénierie sociale, qui est aujourd’hui enseignée dans les universités, ne se limite pas à la propagande. D’ailleurs même si c’était le cas, l’opinion est une force agissante. 

LE POUVOIR DE L’ARGENT
Dans ses versions successives, l’Institut Tavistock des Relations Humaines, faisait partie d’une constellation de deux cents ou trois cents organismes financés par la dynastie Rockefeller (sans compter les organisations créées par d’autres “philanthropes”). 
Les immenses fortunes américaines du tournant des XIXe et XXe siècle auront été le produit de la révolution bourgeoise de 1789 (relisez l’immense Balzac). Il semble qu’après la transformation du monde physique, c’est à la transformation du monde mental que se consacreront les vitrines du pouvoir occulte qu’on appelle “démocraties”. Ce pouvoir occulte, c’est-à-dire caché, d’abord financier, est loin d’être dépourvu de visées spirituelles, philosophiques et contre-spirituelles, et tire son inspiration des utopies, notamment des utopies socialistes, elles-mêmes traversées par des courants philosophiques, spirituels et gnostiques. Si le mot utopie est souvent employé avec une connotation rêveuse, même sur le papier, ces cités idéales illustrent l’idée que les rêves des rationalistes sont nos cauchemars. 
Pour donner une idées de l’influence de ces nouvelles fortunes, la fondation Carnegie, avec le soutien des Rockefeller, a réussi à remodeler complètement la conception de la médecine à partir du début du XXe siècle, en commandant le Rapport Flexner, dont ils se serviraient pour pousser les écoles, académies et universités de médecine existantes à abandonner les pratiques traditionnelles au profit de la chimie, plus rentable et correspondant aussi à une vision mécaniste de l’humanité, de généreux financements étaient proposés en l’échange de l’abandon des médecines traditionnelles, naturelles, notamment (3). Les organisations, centres d’études universitaires ou autres, etc. financés par la fondation Rockefeller ont vite formé une toile qui s’étend sur toutes les villes importantes du monde occidental. De même, il n’est aujourd’hui pas un centre de recherche médical d’importance qui ne soit arrosé par la Fondation Bill et Melinda Gates au nom de “l’amour de l’humanité” – et je ne parle pas d’organes de presse, comme le Monde, maintenus en vie grâce à ces généreux donateurs et des aides d’État. Il convient donc d’observer la même méfiance vis-à-vis d’un “Institut des relations humaines” envisagées à l’échelle mondiale, c’est-à-dire dans une perspective forcément dépersonnalisante, que vis-à-vis d’une Organisation Mondiale pour la Santé entre les mains d’un oligarque, pardon, d’un milliardaire philanthrope obsédé par la vaccination. 
« la manipulation consciente, intelligente des opinions et des habitudes organisées de masses joue un rôle important dans une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays. » (Edward Bernays) Nous verrons dans les parties 1 et 2 de cet article que la propagande et  l’ingénierie sociale sont loin de se limiter à la modification des habitudes de consommation ou de la perception d’un pays décrété ennemi par le gouvernement invisible. 

LE « GOUVERNEMENT INVISIBLE »
Walter Lippmann, auteur de la formule « fabrique du consentement », écrit dans son livre Public opinion « que la démocratie a vu la naissance d’une nouvelle forme de propagande, basée sur les recherches en psychologie associées aux moyens de communication moderne. Lippmann mettait en doute la capacité de l’homme moderne à se déterminer avec sagesse et préconisait que les “élites savantes” assainissent l’information avant qu’elle n’atteigne la masse. » (citation extraite du monumental et extrêmement documenté Nouvel Ordre Mondial démasqué de Cyril Leysin, pp. 580-581) Il convient donc de méditer le constat élogieux que fait l’émission Secrets d’histoire quand elle déclare que Nelson D. Rockefeller est « Un des pères fondateurs de l’Amérique moderne ». 
« La manipulation consciente, intelligente, écrit Edward Bernays dans Propaganda, des opinions et des habitudes organisées de masses joue un rôle important dans une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays. » Ce ne sont pas les moindres exploits d’Edward Bernays, qui savait de quoi il parlait, que d’avoir imposé, au profit des producteurs de viande, le bacon au petit déjeuner des Américains (avec le renfort d’acteurs et de modèles jouant le rôle de médecins) et d’avoir incité une nouvelle catégorie de consommateurs à la tabagie après la deuxième guerre mondiale : les femmes. Il n’est pas téméraire d’avancer que la plupart des bouleversement des habitudes sociales qui ont eu lieu au XXe siècle ont été téléguidés par des organismes de propagande et de “communication”, commandités soit par des lobbys, soit par des réseaux de pouvoir occulte (dont les noms ne sont pas inconnus pour autant : Council for Foreign Relationships, Cercle Bilderberg, Forum Économique Mondial, etc.). L’association de l’idée de propagande et de manipulation des masses avec l’idée de démocratie peut sembler a priori paradoxale, c’est parce que le mot de propagande allait peu à peu être remplacé en occident par les expressions « relations publiques » et autres euphémismes, pour réserver le mot propagande aux régimes ennemis. C’est d’ailleurs Edward Bernays et non Joseph Goebbels qui est l’auteur de la fameuse formule : « Plus c’est gros, plus ça passe. » Du reste, d’un point de vue strictement pragmatique, dans des régimes “démocratiques” – c’est-à-dire : où le peuple choisit par le vote le visage de ceux qui semblent gouverner – où le pouvoir est de plus en plus centralisé, la création de ces instituts de manufactures du consentement se comprend : autant rendre les gouvernés aussi prévisibles que possible… pour leur imposer progressivement un « Nouvel ordre mondial » dont le projet est déjà au moins centenaire, n’en déplaise aux “vérificateurs de faits” (pour qui les guillemets tiendront à jamais lieu de lauriers suffisants) financés par l’USAID. La pierre inaugurale de cette opération de propagande tient dans le concept absurde et bluffant de « peuple souverain ». Or on ne saurait, comme le dit René Guénon, à la fois gouverner et être gouverné. 

/À SUIVRE/

1. odysee.com/@marcel-d:3/marcel-s-occupe-de-bill-gates-et-de-l:e ethealthimpactnews.com/2020/is-w-h-o-director-tedros-a-terrorist-global-ties-to-bill-gates-clinton-foundation-dr-fauci-china-and-genocide/?fbclid=IwAR35WUUy4DYJZMu_yPtpIVSXD-oJMw8_4gwvAdiT1Nd1h-qVxiBwEEpgZPc

2. Selon l’émission instructive quoique mal nommée Secrets d’histoire, la fortune de John D. Rockefeller représentait l’équivalent de celles des quatre plus grandes fortunes en 2013. 

3. Si la pratique de la médecine jusqu’au début du XXe siècle pouvait aussi fournir un terrain au charlatanisme et à l’escroquerie, qui étaient d’ailleurs la première spécialité de John D. Rockefeller, que dire de la médecine moderne, élevée au rang de quasi-monopole, dont les compagnies pharmaceutiques produisent elles-mêmes les études des produits qu’elles mettent sur le marché, où les patients captifs servent de sujets d’expérimentation, aboutissant en 2021 à l’injection contrainte d’un produit inconnu et expérimental, sous les encouragements des gouvernements du monde libre enjoignant les populations à « croire en la science ». « Aie confiansssse » chante, dans Le livre de la jungle, le serpent, candidat à remplacer celui du caducée. 

Présentation www.youtube.com/watch?time_continue=2&v=GBc2dhjlWj0&embeds_referring_euri=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2Fsearch%3Fsca_esv%3D2d5348eba94113d1%26rlz%3D1C5CHFA_enBE783BE784%26sxsrf%3DAE3TifOLy2fzfJ5xrCa0N476Rx72QSCAQg%3A1749300&source_ve_path=MjM4NTE

Le langage bénéficie tout particulièrement des organismes d’ingénierie sociale, tout particuièrement la langage qui touche à tous les aspects de la vie politique et sociale :

https://www.publier-un-livre.com/fr/le-livre-en-papier/3504-toxicologie-du-langage?fbclid=IwAR3j4xI4mFPvfN6R8VT1JMSko3aPbtB9B4ZsiXnSGGfREk0wixvNtYx4PBc